Mai / 30
Projet Saga-Cité : de Paris
à Abidjan
Encadrés par l’association Espoir 18, des jeunes du XVIIIe arrondissement de Paris réalisent un spectacle musical à Abidjan.
Mardi 30 avril, il est presque 19 heures lorsque je sors pour aller à la restitution du projet Saga-Cité : la création d’un spectacle musical par les jeunes de l’association Espoir 18, présenté en Côte d’Ivoire.
Je ressens tout de suite l’esprit chaleureux de cette projection. Tout le monde se connaît… Les parents et amis des jeunes sont venus suivre cette incroyable expérience. Avant de lancer la vidéo d’une vingtaine de minutes, Mamadou Doucara, directeur de l’EPJ Nathalie Sarraute, et co-fondateur de l’association Espoir 18, présente brièvement le projet.
L’objectif principal d’Espoir 18 est de « répondre aux besoins de jeunes de plus de 14 ans, très souvent désœuvrés ». L’association œuvre à l’insertion et à la socialisation de jeunes sur les quartiers populaires du 18e arrondissement. Cela passe essentiellement par la lutte contre l’échec scolaire et la délinquance. Cette année, Espoir 18 a décidé d’accompagner des jeunes dans la création d’un spectacle musical en Côte d’Ivoire. L’objectif : créer un lien entre la Côte d’Ivoire et la France à travers la musique, et offrir une expérience inoubliable à des jeunes en demande.
De septembre 2023 à février 2024, les jeunes ont mis en place leur spectacle avec l’aide de la compagnie d’opérette, Les Frivolités Parisiennes. On les voit s’entraîner à jouer différents instruments et se mettre d’accord sur le déroulement du spectacle. Toujours avec le sourire !
La deuxième partie de la vidéo présente les deux semaines à Abidjan. Ils répètent cette fois avec les jeunes du conservatoire de musique INSAAC et découvrent de nouveaux instruments ivoiriens. Les deux groupes se mélangent et semblent partager un moment unique. Quelques extraits du spectacle nous sont présentés. Chacun joue son rôle et le tout est réussi ! « C’est quoi la suite ? », demande quelqu’un dans le public. Une des jeunes répond qu’ils aimeraient reproduire ce partage en France en faisant venir des jeunes Ivoiriens.
Gabriel Dubreuil