Saison 2

Membres du dispositif "Classe Départ" à Avignon, un programme de réemployabilité sociale à travers la pratique artistique, Assia, Alex, Alia, Jimmy, Jonathan, Yassine, Hamza et Inès s’interrogent, dans cette conversation, sur les forces et faiblesses de notre pluralité. Face au racisme ordinaire et aux discriminations qui perdurent, on perçoit un vrai ras-le-bol. Comme une envie de faire ensemble. Un désir commun d’en apprendre davantage sur notre histoire commune, en croisant nos cultures et nos arts. Dans l’espoir de faire de notre identité plurielle un formidable atout...

Jeune arbitre et joueuse de foot, Kamelia s’engage depuis plusieurs mois au sein de l’association Sine Qua Non à Paris pour davantage de mixité sur les terrains de sport en accès libre. Formée par le collectif Futebol Da Força, elle encourage les filles à s’approprier les city stades, encore investis par une très grande majorité de garçons. Ainsi engagée contre le sexisme et pour une pratique urbaine plus égalitaire du sport, elle offre ici sa vision de l’inclusion.

Les cases dès l'enfance, les stéréotypes, le genre, le sexisme, l'influence et l'impact des réseaux sociaux... Et puis cette question en suspens : le féminisme n’est-il pas un combat pour l'égalité ? Dans cette conversation, huit jeunes de 15 à 18 ans de l'association Andromède dans les Yvelines confient leurs regards sur l'identite de notre égalité. Avec cette envie de sortir des cases.

Fake news et cyberviolences : comment faire face ? On en parle avec Thilo, Ngballa, Bontena, Absa, Assma, Enzo, Taky et Aël, en direct de "Balance ton web" à Paris. Un forum organisé le 25 mars 2023 à l'Hôtel de Ville où de nombreux jeunes Parisiens sont venus à la rencontre de professionnel·les spécialisés dans les usages du numérique.

Saison 1

A 22 ans, ce Seine-et-Marnais se fait un nom via les réseaux sociaux où il poste régulièrement des vidéos pleines d’auto-dérision. En partageant son quotidien en fauteuil, il tente de briser les nombreux stéréotypes et autres tabous sur le handicap. Lil Skuna communique sa joie de vivre et sa positivité. Il mène en parallèle un projet artistique pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 !
Un jeune homme attachant qui a l'honneur d'ouvrir le bal de la Saison 1 de Jeunesse Plurielle !

Née en France d’un père suédois et d’une mère américaine, Anna, 16 ans, a grandi en région parisienne. De sensibilité queer, elle estime n'avoir pas véritablement trouvé son genre. Du théâtre pour combattre sa timidité, un quotidien dans un lycée international, des séries en anglais. Et un autre regard sur la France, qui s’interroge notamment sur le peu d’écho trouvé à l’école en termes d’éducation à la sexualité, à l’égalité des sexes ou encore à la lutte contre les stéréotypes. La question du genre, l’homophobie, les droits humains, sa sensibilité pour la cause écologique… Anna se livre en douceur. Sans aucun tabou.

Originaire d'un village du Pays des Sorgues dans le Vaucluse, Nathan, 19 ans, est en première année de licence STAPS à Marseille. Il fait partie de ces ados de la campagne française qui ont connu cet enclavement, l'éloignement des grandes villes, la difficulté de se faire un réseau, de voir ses amis, ... Après avoir longtemps évolué sous les couleurs de Pernes, ce fan de foot file à Avignon. Là-bas, au cœur du quartier de la Croix-des-Oiseaux, il s’immerge dans un métissage des cultures, lui le « seul blanc » de l'équipe. Depuis l’enregistrement de cet entretien, Nathan est de retour sur Avignon où il suit une formation BPJEPS en alternance.

Elevée par une mère célibataire, Chiara, 15 ans, a grandi à Ivry-sur-Seine avant de déménager dans le 15e arrondissement de Paris. Sensible aux questions liées au genre, au racisme, à la transphobie, la souffrance animale ou encore l’écologie, Chiara s’interroge surtout ici sur son identité métisse et ses complexités.

Originaire de Côte d’Ivoire, Ibrahim, 20 ans, a fait le choix de quitter son pays natal pour rejoindre la France et Paris. Pourtant atteint de la poliomyélite, il ne laisse rien transparaître de la souffrance engendrée par son handicap. Il avoue davantage son mal-être quant à ses difficultés liées aux démarches administratives. Après des rencontres décisives pour sa stabilité dans différentes antennes socio-éducatives de Seine-et-Marne, Ibrahim, alias Frazao Plaisir, tente de vivre de sa passion pour la musique. Des chansons qui rendent hommage à tous ceux qu’il a croisé en chemin…