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Mai / 16

June Events, un festival face à l’urgence et la division

By / La Rédaction /

Basé à la Cartoucherie dans le Bois de Vincennes, l’Atelier de Paris, centre de développement chorégraphique national, est un lieu dédié à la danse contemporaine. Pour la 18e édition de son festival June Events qui marque sa fin de saison du 22 mai au 8 juin, des artistes de tous horizons explorent diverses thématiques. Il y sera notamment question de migration, de post et néocolonialisme, d’afro futurisme, d’héritages ou encore de transmission intergénérationnelle. Une fusion entre mémoires individuelles et mémoires collectives.

June Events, un festival face à l’urgence et la division

Festival reconnu pour la place des femmes chorégraphes dans sa programmation, le June Events est de retour dès le 22 mai. A la fois éclectique et engagé, il met à l’affiche des propositions artistiques venues d’Europe, du Québec, de Mayotte, des Antilles et d’Afrique. Une quinzaine de la danse en lien direct avec les nombreux enjeux du présent. « Dans un monde de plus en plus divisé par les guerres, les crises et les bouleversements climatiques, cette édition s’est construite avec la conviction que la pluralité des gestes, des paroles, des couleurs, des musicalités corporelles et sonores compose un kaléidoscope de prismes et de points de vue plus que jamais nécessaire, affirment la directrice Anne Sauvage et son équipe. (…) Nous accueillons cette année des formes aussi urgentes dans leurs contenus que mûries dans leurs processus, désinhibées face aux conventions, ouvertes dans leur architecture. Tandis que les artistes de renom bousculent leurs acquis, les plus jeunes s’aventurent avec audace dans des voies singulières, et investissent à leur tour les grands formats avec chants et musique live – comme souvent dans le festival. La jeunesse prend la parole et palpite d’une grande envie – que nous espérons contagieuse – de se projeter, ensemble, dans un futur reconnecté aux valeurs universelles. »

A la pointe de la création chorégraphique, cette édition programme ainsi plusieurs propositions artistiques d’artistes afro-descendant·es autour de thématiques multiples. A commencer par la migration, à travers le prisme du corps avec le spectacle Vagabundus de Idio Chichava (artiste mozambicain) les 22 et 23 mai au Théâtre de l’Aquarium. Il sera également question de l’empoisonnement des sols au chlordécone aux Antilles et la lutte contre toute forme de hiérarchisation lié à la colonisation, avec le spectacle Tropique du képone de Myriam Soulanges et Marlène Myrtil (artistes guadeloupéenne et martiniquaise) le 28 mai au Théâtre de l’Aquarium. Place ensuite à la question de la restitution des œuvres spoliées et la mémoire des cultures oubliées car colonisées avec le spectacle L’opéra du villageois de Zora Snake (artiste camerounais) le 6 juin à l’Atelier de Paris. Le même jour, au Théâtre de l’Aquarium, plongez dans le dialogue retrouvé entre les enfants issus de la diaspora et leurs lieux d’origine avec le spectacle Fampitaha, Famipita, Fampitàna de Soa Ratsifandrihana (artiste malgache). Enfin, la racialisation, l’héritage familiale et culturelle, et la réappropriation de son histoire brésilienne seront le sujet du spectacle Dona Lourdès de Némo Camus et Robson Ledesma, le 8 juin à l’Atelier de Paris.

 

 

Infos pratiques : 

Théâtre de l’Aquarium & Atelier de Paris
La Cartoucherie, 2 route du Champ de Manœuvre – 75012 Paris
www.atelierdeparis.org

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