FUSION AFRIQUE

Burgers, sushis, kebabs, attention : avec Afrik’N’Fusion, le fast-food africain s’invite à table. Kader, Bakary et Sidiba n’ont que vingt-cinq ans en 2010 lorsqu’ils lancent leur enseigne qui se décline aujourd’hui en trois restaurants parisiens. Un quatrième est prévu en 2015 à Colombes, et le kit pour créer des franchises est dans la boîte.
La recette du succès ? « La passion… et le professionnalisme. Dès le départ Afrik’N’Fusion a été conçu pour devenir une chaîne », raconte Kader. Les banques ont-elles soutenu le projet ? Réponse : « Niet ! » L’argument donné ? « Pas d’argument. » Bon… Alors lâcher prise ? Pas le genre de la maison. La clé du succès, un cocktail innovant : bon rapport qualité-prix, déco contemporaine, accueil chaleureux, service rapide et… créativité. Le burger aux saveurs africaines côtoie les plats traditionnels. « L’idée est venue d’un vrai besoin. Au fond, le concept nous ressemble. Nous sommes une génération décomplexée qui assume un héritage et des racines, tout autant que d’être français. Le nom de la chaîne nous représente : une fusion de cultures, de recettes, d’Afrique et de France, à l’image du total brassage de notre clientèle. » En 2013 et 2014, Afrik’N’Fusion est élu « Restau d’or » par les clients d’Allo restau.
Les food trucks, ces camionnettes gourmandes, sont, elles aussi, en plein boom. Fati Niang vient de recevoir l’un des prix de l’Entrepreneur africain. « Il n’y avait pas de food truck africain sur le marché parisien, explique la jeune femme. J’ai créé le premier et me suis orientée vers le haut de gamme. » Pari gagné : l’établissement est classé troisième dans le Top Ten des meilleurs food trucks de France.